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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 17:28

24 Septembre 2010

Dans l’euphorie de la période GIEC/IPCC boosté par les campagnes alarmistes des groupes écologistes, l’Humanité s’est trouvé un ennemi commun, le CO2.

Dès lors, combattre cet ennemi commun était ( est toujours) devenu un devoir sacré, justifiant l’organisation d’une croisade visant à sa neutralisation.

La première stratégie envisagée fut aussi la plus élémentaire: il fut décidé de combattre le CO2 à la source, en comptant sur l’épuisement rapide des réserves fossiles pour résoudre le problème. Les gourous prédisaient alors la fin du pétrole pour 2010 ou 2020 au plus tard.

Une première difficulté vint compromettre ce plan de bataille: Les spécialistes ( les vrais) attirèrent l’attention des stratèges sur le fait que la notion de réserves était extrêmement floue, et que, les améliorations technologiques aidant, il se pourrait bien que l’on ne puisse voir le fond du puits avant très longtemps , peut-être cinquante ans, peut-être cent….Et que, de toutes manières, il restait le gaz et le charbon pour prendre la relève pour les deux prochains siècles.

Par ailleurs , il devint vite évident que toutes ces réserves fossiles seraient consommées jusqu’à la dernière goutte et que le CO2 résultant se retrouverait dans l’atmosphère jusqu’à la dernière molécule.

Le seul paramètre inconnu étant le temps mis pour épuiser les réserves.

La seule stratégie de l’économie devient donc obsolète. Elle n’aurait pour résultat que d’étaler dans le temps les dégagements gazeux sans en affecter la quantité.

Un malheur n’arrive jamais seul. Le pétrole et le gaz sont devenus des denrées tellement indispensables à nos sociétés que nos scientifiques ont vite sorti de leurs manches des solutions de remplacement. Plus de combustible fossile ? Qu’à cela ne tienne, nous allons en fabriquer du synthétique. Non pas en transformant du charbon en essence comme le fit feu Adolf en son temps, mais en utilisant des méthodes plus subtiles.

Pour cela il est fait appel aux biotechnologies , des soupes mystérieuses sont concoctées à base d’algues et/ou de bactéries méthanogènes . Des centaines de millions de dollars sont investies chaque années pour financer ces recherches qui sont d’ores et déjà très prometteuses.

Citons par exemple la société « Synthetic Genomics » couverte de millions de dollars par le groupe ExxonMobil, un plaisantin en matière de carburant comme chacun sait. Un ambitieux programme de travail prévoit un aboutissement pour une solution industrielle avant 2020.

Il nous faut donc oublier ce vieux rêve écologiste de fin du pétrole, et édifier une autre stratégie tenant compte de cette nouvelle donne, puisque nous allons devoir vivre avec le CO2 pour de nombreuses années encore.

Cette nouvelle stratégie ne remet pas en question la nécessité de faire des économies, en réduisant les besoins énergétiques, en améliorant les rendements , et en ayant un large recours aux énergies propres. Il s’agit maintenant de reconnaître que ces mesures seules ne nous permettront pas de réduire nos émissions de CO2 à un niveau acceptable par le climat, et que la seule solution efficace sera le piégeage et la séquestration de ce gaz.

Des sommes considérables sont investies dans cette recherche, avec un objectif de piéger environ 50% des émissions vers 2050.

Plus d’informations sont disponibles sur les site de l’IFP et de Synthetic Genomics Inc.

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