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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 18:44

11 Novembre 2010

Le réalisme nous oblige à prendre acte de la situation conflictuelle qui s’est créée autour du changement climatique. D’un côté les adeptes de la thèse de la responsabilité de l’Homme qui serait, seul , à l’origine du réchauffement de la planète. De l’autre, les tenants d’une thèse plus modérée, qui lie en grande partie les variations climatiques à certaines causes naturelles, en particulier la variabilité de l’irradiance solaire, mais pas seulement.

Des arguments respectables sont avancés de part et d’autre, sans qu’il soit possible, dans l’état actuel de la science climatique, de savoir où est la réalité. En fait tout tourne autour de l’interprétation d’un vaste corpus de données, qu’il faut préalablement corriger de la part des erreurs systématiques , elles-mêmes sujettes à interprétation…..Ce n’est plus du raisonnement scientifique, mais de l’exégèse de données plus ou moins anciennes qu’il faut décrypter et desquelles on peut extraire n’importe quel scénario, depuis la glaciation jusqu‘au réchauffement .

Les deux camps sont au moins d’accord sur un point: L’incertitude est en grande partie liée à l’insuffisance de nos connaissances des paramètres climatiques du système Terre-Soleil.

Cette lacune sera progressivement comblée dans les prochaines années grâce aux nombreux programmes de recherches et de mesures en cours ou en préparation, dont la liste est trop longue pour qu’ils soient cités ici.

L’objectif de ces programmes est, entre autres, de déterminer la part des causes naturelles et des causes anthropiques dans le changement climatique. Si l’on ne peut rien pour modifier les premières, les secondes peuvent être amendées, encore faut-il les identifier et mesurer leur impact pour mettre en place une riposte proportionnelle.

Il est assez vraisemblable que, dans le tableau final enfin découvert, on trouve à la fois des causes naturelles et des causes anthropiques, les secondes servant de faire-valoir aux premières. La réconciliation serait alors possible autour d’un projet planétaire avec deux objectifs: D’une part mettre en place les mesures de protection pour gérer les changements climatiques naturels inévitables, et d’autre part définir et mettre en œuvre les processus de réduction des forçages anthropiques.

Rendez-vous en 2020 ?

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