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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 12:20

6 Décembre 2011



Nous avons vu précédemment que le concept de voiture électrique est une sorte d’OVNI dont on ne sait pas très bien en quoi il va consister. On a le choix entre la voiturette tout électrique, la semi-électrique rechargeable à la maison, ou le monstre de plus de deux tonnes rechargeable dans des stations services qui n’existent pas.


Aussi les constructeurs font-ils preuve de la plus extrême prudence pour entrer sur ce marché.


Les japonais, gens avisés, ont choisi la ceinture et les bretelles. Le problème de la propulsion électrique étant l’autonomie, ils ont choisi l’option HEV pour attaquer le marché. EV pour justifier l’appellation véhicule électrique ( c’est çà le marketing ) et H pour avoir quand même un moteur à bord, en l ‘occurrence un nouveau bloc à haut rendement très


sobre. C’est la Prius HEV, dont il s’est vendu plusieurs millions, ce qui valide le choix marketing.


Comme il n’y a pas de fil à brancher, l’énergie provient exclusivement de l’essence du réservoir. L’appellation « véhicule électrique » est donc une supercherie qui ne pouvait pas durer bien longtemps. On pourrait même à la limite parler de fraude.


En fait la publicité du constructeur est axée sur une réduction de consommation. Toute l’astuce réside dans le choix d’une motorisation essence à très bon rendement, et à une récupération de l’énergie de freinage pour recharger la batterie qui sert seulement de tampon et d‘aide au démarrage. Le stop and start naturellement présent complète le dispositif d’économie. Par rapport à la même version à essence l’économie est de 15 à 20%, c’est-à-dire pas plus que ce qu’on obtiendrait en passant au diésel.


La batterie seule permet de parcourir trois à quatre kilomètres, ce qui est normal pour sa capacité ( environ 1,5 KWh ) !! Il s’agit davantage d’un supercondensateur.


Ce genre de subterfuge finit par se savoir, et il devenait nécessaire pour TOYOTA de proposer quelque chose de plus sérieux.


Ce qui est fait avec la nouvelle version PHEV.


Cette version est un « Plug-in » équipé d’une vraie batterie , rechargeable grâce à un cordon muni d’une prise standard. La capacité est de 5,3 Kwh , hélas très insuffisant pour améliorer vraiment les choses. Rappelons que la BlueCar de Bolloré est équipée d’une batterie de 30 KWh .


Cette nouvelle Prius est censée avoir une autonomie électrique de 50 kms, mais les premiers essais donnent plutôt une trentaine de kms. Voir:


 

 

 

 

http://auto.sympatico.ca/technomobile/5081/toyota-prius-rechargeable-un-essai-qui-laisse-mi-figue-mi-raisin   


Mais ce type de véhicule montre la voie à suivre: faire appel à l’électricité pour les usages urbains et péri-urbains, et au moteur thermique pour les grandes distances. Ce compromis permet de réduire de 70 à 80% la consommation de carburant liquide pour les petits trajets, et d’accomplir quelques grands trajets sans problème d’autonomie.


Mon petit doigt me dit que cette Prius PHEV sera bientôt équipée d’une batterie de 25 KWh qui lui donnera les qualités qu’on est en droit d’attendre d’un véhicule du XXIè siècle.

 
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