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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 15:18

 

13 Mai 2012

Les certitudes de la Science des lumières ont définitivement rangé l’alchimie au placard des pseudo sciences, en compagnie des phénomènes paranormaux, récemment rejoints par les OVNIS, le Yeti et les extraterrestres.

Quelques phénomènes inexpliqués trouvent encore cependant une certaine créance, dans le cadre des croyances religieuses il est vrai, les uns soutenant les autres comme l’aveugle soutient le paralytique. On parle alors de miracles, sans toutefois prétendre à une quelconque onction scientifique reconnaissons-le.

Il est de ces des mystères impénétrables…

La Science avec un grand S s’est instituée le garant d’un paradigme à l’intérieur duquel n’ont droit à l’existence que les phénomènes dûment théorisés et démontrés.

Pour faire de la recherche il faut beaucoup d’argent, lequel n’est disponible que pour les travaux dont le but est conforme au paradigme.

Mais, faites-vous remarquer, si l’on n’obtient des crédits que pour ce que l’on connait déjà, comment ferons-nous des découvertes nouvelles ?

Comment ferons-nous pour aller voir ce qu’il y a au-delà du paradigme ?

Eh bien vous n’irez pas, car aller voir au-delà du paradigme, ce n’est pas politiquement correct, et si vous insistez vous serez déconsidérés et votre carrière en souffrira.

Il y a, ainsi , des sujets de recherches tabous pour lesquels il est impossible de trouver des soutiens et des crédits.

La fusion froide est l’un de ces sujets.

Qu’est-ce que la fusion froide ?

La matière est constituée d’atomes. Les particules des noyaux atomiques (Protons, Neutrons,…) tiennent ensemble grace à des forces de liaison et les édifices atomiques contiennent de ce fait une énergie potentielle importante, qu’il est évidemment interessant de chercher à récupérer pour nos besoins.

Jusqu’à présent, on exploite cette énergie potentielle grace au phénomène de fission spontanée des noyaux de certains éléments, c’est la radioactivité. Ces noyaux sont assez coopératifs pour se casser spontanément, libérant une partie le leur énergie potentielle. On en met beaucoup et ainsi on récupère beaucoup d’énergie.

Mais on récupère aussi beaucoup d’ennuis: les réactions génèrent de nombreux déchets eux-même radioactifs, si la réaction s’emballe on risque un Fukushima, et de plus les réserves de produits radioactifs sont limitées.

Un autre procédé est possible, c’est celui qui se déroule dans notre Soleil, c’est la fusion, qui est l’inverse de la fission. L’ennui c’est qu’il nécessite des températures extrêmes et des conditions que l’on ne sait pas encore réunir. Le projet ITER a pour but de tenter de réaliser la fusion à une échelle énergétique industrielle.

ITER est une machine colossale qui devra supporter des conditions extrêmes. Un éventuel aboutissement n’est pas attendu avant la fin du siècle.

La Science officielle n’explore aucune autre piste car le paradigme en vigueur postule qu’il n’y a pas d’autre piste, la théorie s’y oppose.

L’idée que la théorie en question n’est peut-être pas parfaite et pourrait contenir des lacunes laissant place à des voies nouvelles, est déjà une idée hérétique. Sa simple formulation par un chercheur équivaut à une auto-excommunication.

Privé de crédit ( discrédité), privé de soutien, interdit de publication, le chercheur téméraire en est réduit soit à faire amende honorable, soit à travailler en secret avec des moyens limités.

Des chercheurs indépendants ont osé braver le tabou et se sont demandé si par hasard il n’y aurait pas une méthode plus simple pour récupérer l’énergie contenue dans les noyaux.

Au cours des dernières décennies, plusieurs groupes de scientifiques ont réussi à publier les résultats de leurs travaux sur ce qu’il faut bien appeler la fusion froide. Les premières publications n’ont pas été convaincantes et ont été facilement contrées, ce qui a jeté le discrédit sur le terme même de fusion froide.

Les recherches n’ont pas été interrompues pour autant. Aujourd’hui on ne parle plus de fusion froide, mais de LENR ( Low Energy Nuclear Reaction), et il semble que l’affaire trouve un regain d’intérêt.

Il s’agit ni plus ni moins que de récupérer l’énergie potentielle de la matière en faisant appel à des réactions à basse température, et avec des moyens considérablement plus simples que ceux mis en œuvre dans un réacteur nucléaire ou un Tokamak.

Nous n’allons pas ici prendre parti.

Nous voulons simplement signaler que le tabou semble en parti levé, et que à la fois les grands laboratoires et les grandes compagnies commencent à s’intéresser à la question.

Nous suivrons cette affaire qui, si elle se révèle ne pas être un canular, ouvre la voie à une révolution énergétique aussi importante que la découverte de l’électricité.

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